Diable et initiation.
Diable et initiation.
Tout en citations et pistes de réflexion.
Comprenne qui pourra.
Frapper.
« De manière générale, une condition à l’initiation est d’être un homme moral, respectueux des préceptes sociaux tels que l’interdit de tuer ou de voler, mais aussi un homme « normal », non asservi à ses instincts, à des passions incontrôlées ou à des idéologies extrémistes, non handicapé par des blessures intérieures non cicatrisées. Ni esclave, ni pervers, ni névrosé. « Probe et libre » dit-on en maçonnerie. Que rien ne se présente comme un obstacle insurmontable au développement de la vie spirituelle. Si la Voie est travail sur soi, transformation de soi, elle n’a cependant pas pour but de soigner un ego malade. »
S.Perenne, in L’obscure lumière des sages, ed. l’Originel, p.71
Valse en trois temps.
« Certains affirment que l’aptitude du disciple à recevoir est au moins aussi importante que le degré de perfection du Maître. C’est ce que suggère Lie-Tseu à travers l’anecdote de ce voyageur mort de faim pour avoir refusé la nourriture offerte par un passant, parce qu’il avait reconnu en lui un brigand célèbre. Il ne faut pas confondre le don avec le donateur, le message avec le messager. »
S.Perenne, in L’obscure lumière des sages, ed. l’Originel, p. 154
« Les traditions observent qu’il est dangereux de détruire le système de valeurs de quelqu’un qui n’est pas mûr pour s’en créer un autre. Il n’est pas aisé de se bien comporter si on supprime le jugement dernier, l’opposition tranchée entre le bien et le mal. Il est parfois effrayant de lézarder la bonne conscience de son ego pour entrevoir ses ténèbres intérieures. Il est difficile de ne pas idolâtrer son Maître. »
S.Perenne, in L’obscure lumière des sages, ed. l’Originel, p.176
» Le danger qui guette le disciple est l’idolâtrie et la copie du Maître, le fait de répéter ses paroles sans les avoir digérées, intériorisées, et vérifiées personnellement. Quand l’ésotérisme invite à « tuer le Maître », il vise cette fausse identification qui nourrit les sectes, engendre les dogmes, et dont profite celui qui s’arroge le titre de Maître pour transformer le disciple en courtisan ou en policier de son école. »
S.Perenne, in L’obscure lumière des sages, ed. l’Originel, p.160
