Métempsychose
Dans la Grèce antique, l’acte de verser le contenu d’un vase dans un autre était considéré comme le symbole de la métempsychose (doctrine actuelle de l’hindouisme et du brahmanisme) selon laquelle une âme peut aller successivement dans plusieurs corps.
Avec ceci, nous touchons une question existentielle profonde, liée à des convictions personnelles.
Quelque part, 14/Tempérance, ange, pose la question de la foi. Comme pour nous rappeler le débat entamé en 5/Pape : êtes-vous laïc, agnostique, mystique ou croyant ? Après la mort, qu’est-ce qui vous attend : rien, résurrection, réincarnation ou … métempsychose ? C’est à cette dimension de l’être et de la vie que nous confronte la quatorzième carte du tarot.
Pourquoi avez-vous grommelé ?
Vases et Jung
Pour C.J.Jung, in Métamoprhoses de l’âme et ses symboles, Poche, (voir bibliographie) les deux cruches présentes dans la carte symbolisent le conscient et l’inconscient. Voir article.
Comme pour nous signifier que 14/Tempérance harmonise le monde des rêves à celui de la vie quotidienne.
Comme pour évoquer le fait qu’un tirage de tarot ne fait que rendre conscient ce qu’il y a dans notre inconscient dans la question ? Non, ça c’est petit Vincent qui le dit (oups !)
Métamorphoses
Philosophie : métempsychose.
« La doctrine relative à la métempsychose, ou métensomatose, est une nécessité, dès lors que l’on admet ces deux autres : l’éternité du monde et l’immortalité de l’âme. Car si ces deux doctrines doivent être tenues, il faut qu’il y ait métempsychose pour que l’infini n’existe pas en acte »[1]
[1] Olympiodore, In Phaedonem, X, 1, p. 137 (neo-platonicien du 6ème)
Catharisme.
« Pour les uns, Lucifer, fils du Dieu des ténèbres, sortant de son royaume, aurait envahi la cour céleste pour y séduire les anges, et le Père l’aurait expulsé des cieux, ainsi que sa cohorte et les anges rebelles.
Pour les autres, mitigés, de l’ordre de Bulgarie, présument la rébellion satanique dans l’empyrée même et attribuent à Satan la fonction de démiurge, que Dieu, répondant à ses supplications, lui aurait accordée.
De toute façon, les âmes déchues sont tombées sur une terre étrangère, où le principe mauvais les a emprisonnées dans des corps : elles sont les véritables brebis perdues de la maison d’Israël. Il en résulte que les cathares nient la résurrection et le purgatoire. L’âme se doit d’expier sa faute en des corps successifs (métempsycose), jusqu’au jour où celui qui la retient accepte de se purifier par le consolamentum.
La croyance en la métempsycose est surtout mentionnée par les hérésiologues ».[1]
[1] C.Thouzellier, les Cathares, cité in encyclopédie Universalis
Bouddhisme : réincarnation.
« Dans le bouddhisme, la sagesse, ne peut être que l’anéantissement du désir, l’anéantissement de la haine, l’anéantissement de l’égarement », en quoi se résout le nirvāṇa. Puisque la vie (donc le désir) entraîne nécessairement la mort, et que la renaissance (réincarnation, métempsycose) ne fait que réintroduire le malheur de vivre pour mourir, le nirvāṇa apparaît comme une protestation contre l’inévitabilité de la mort (individuelle et individualisante) : désormais « le torrent de l’être est arrêté, la racine de la douleur est détruite, il n’y a plus de renaissance ».[1]
[1] LV Thomas, Les sociétés face à la mort, cité in encyclopédie Universalis
wiki (aussi)
« La réincarnation (retour dans la chair), est souvent considérée comme une doctrine, un dogme, une superstition, ou une croyance selon laquelle un certain principe immatériel et individuel (« âme », « substance vitale », « conscience individuelle », « énergie », voire « esprit » dans un contexte chrétien) accomplit des passages de vies successives dans différents corps. Selon cette doctrine, à la mort du corps physique, l’« âme » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps. »[1]
[1] source : Wiki
La suite de l’article arrive tout bientôt.
Abonnez-vous à la newsletter et/ou suivez la page Facebook pour être tenu au courant et ne rien rater !