La conclusion d’un tirage.
La conclusion d’un tirage.
Le point final. Le point d’orgue. La conclusion.
Simple, facile, condensé : la carte posée la plus en haut, à droite.
« Et en définitive, par rapport à votre question vous vous dites … »
Toute personne qui est venue en consultation chez moi aura eu droit à cette petite phrase introductive à la fin de la consultation.
Car – fondamentalement – tout le tirage tend vers cette carte.
La distinction entre la réponse à la question et la conclusion d’un tirage peut paraître subtile. Je n’en disconviens pas.
Pour faire simple, je dirais que la réponse à la question contient tout le développement, tout le cheminement qui amène à la conclusion. Sans lui, sans tout le parcours, la conclusion pourrait paraître hors de propos, ou par trop confrontante.
« Le tarot rend conscient ce qu’il y a d’inconscient en vous, par rapport à votre question. »
Conscient, inconscient ?
Débat passionné. Passionnant. Mais stérile. Car on peut se poser la question pour chacune des cartes posées dans le tirage. Ceci étant, stricto sensu, on est d’office dans l’univers du choix-de-quelque-chose-qu’on-ne-voit-pas . Puisque les cartes sont déposées, face cachée. Donc l’expression communément admise serait de dire : choisie inconsciemment. Et le hasard dans tout ça ? 😈
La carte le plus en haut à droite sera-t-elle d’office la dernière posée ?
Dans la technique de tirage que j’emploie (méthode inspirée par celle de Camoin), la réponse est négative. Tout la théorie est expliquée via le lien.
La conclusion est-elle parfois de la même teneur / vibration que la carte posée en deuxième position ?
Mais en voilà une question qu’elle est sage et bonne ! On dirait que c’est moi qui l’ai écrite.
N’importe quoi ! 😑
N’empêche que la réponse est affirmative, même si c’est loin d’être toujours le cas. D’ailleurs, vous l’avez bien dit : « parfois la même ». Toute la nuance est dans l’emploi de l’adverbe.
Voilà qu’il se met à vouloir parler français, maintenant !
Trucs pour tarologues
La conclusion d’une question : bien sûr que je ne la révèle pas tout de suite au consultant ! Je conserve au fond de moi, tout ce qui a été dit AVANT le tirage (voir méthodologie) et je tente de cerner le meilleur mot-clé de la carte, en lien avec la thématique du consultant. C’est par le biais d’une question, que je ferai valider le contenu de la conclusion du tirage, par le consultant.
C’est lui pose la question. C’est lui qui tire les cartes. C’est lui qui se donne une réponse. Le tarologue ne sert que de décodeur.
Ce sera donc bien le consultant qui répétera ma question introductive à ce moment de la consultation : « Et en définitive, en réponse à ma question, je me dis que … ».
infaillible ?
En toute logique, oui. Puisque la conclusion clôt tout le cheminement, elle peut difficilement être différente de celui-ci.
Maintenant, je dois aussi vous avouer – et vous le découvrirez dans les exemples ici – qu’il y a certaines cartes qui laissent des points de suspension ou interrogation en guide de conclusion. Difficile à faire passer.
condensé de tout le tirage ?
Est-ce que la carte posée le plus en haut à droite sera d’office un condensé de tout le tirage ?
Ce serait lui donner plus d’importance que tout le reste. A mes yeux, elle intervient telle une cerise sur le gâteau. Sans elle, cela manquerait de saveur et de goût. Mais elle ne sait être posée sur le gâteau, sans avoir confectionné celui-ci au préalable.
et en définitive ...
Et en définitive … est une marque de fabrique beckersienne. Pourquoi ? Parce qu’il faut conclure à un moment donné. La majorité des consultants resterait bien des heures devant un tirage, ou poserait cinq questions à la chaîne. Le mérite de l’expression « Et en définitive … », c’est qu’elle dit bien ce qu’elle veut dire. On en reste là. Tout est dit.
L’art du tarologue : résumer en quelques mots, une heure de consultation !
Empathie ? Oui.
Capacité de reformulation ? Oui.
Savoir résumer une pensée en quelques mots ? Oui.
Pouvoir concentrer un message long en une phrase infinitive ? Oui.
Maîtriser 153.017 mots-clés par carte ? Assurément.
Etre tarologue, c'est être un amoureux de la langue ? Oui. (oups)
Techniques d’interprétation du tarot : quelques articles sont déjà en ligne … Les autres arrivent …
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