Question ouverte ou fermée ?

Comment bien poser sa question au tarot : question ouverte ou fermée ? On me pose souvent la question. En fait, les deux formulations sont bonnes. Le tout est de savoir quel type de réponse on veut. Et surtout, quel type de réponse on est prêt  entendre.

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Tamiser !

Note préliminaire : le « je » employé dans cette page est celui du tarologue. Comme si vous étiez je … si vous voyez ce que je veux dire 🤣

En ce qui concerne cette phase, j’ai un rôle primordial à jouer. Si toutes les étapes d’une consultation sont bien respectées (voir infographie idoine), le consultant m’a expliqué le pourquoi de sa présence et la thématique qui l’anime. En conclusion je lui a demandé ce qu’on allait poser comme question au tarot. Sur base de mon expérience, je dirais que spontanément, le consultant aura deux réactions possibles :
1. ne pas être capable de formuler quoi que ce soit comme question;
2. en formuler quatre ou cinq en même temps.
Rares sont en effet ceux qui ont leur question du premier coup. Du coup, je commence par reformuler les propos initiaux de la consultation. Cela aidera le consultant à faire le point en lui-même, corriger le tir sur certaines informations données, et préciser son thème. Au singulier. Pour rappel.

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Verbaliser.

Sur base du thème choisi, je laisse le consultant construire – naturellement et spontanément – sa question. Il choisira de lui-même une formulation ouverte ou fermée. J’en note la forme, sans émettre de commentaire ou jugement. Je valide ensuite le propos « … c’eset bien ça, n’est-ce pas ? » Tout autre réponse que oui, nécessite un retour à la case départ et c’est reparti pour un tour.

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Valider.

La question est posée. Arrive le moment critique : celui où j’aide le consultant à prendre conscience du choix qu’il a fait : ouvert ou fermé.
Une question ouverte engendrera une réponse complète, circonstanciée, détaillée et – surtout ! – nuancée.
Une question fermée entraînera un oui ou un non. Point. A la rigueur, une petite note d’explication. Mais l’objectif sera bien de savoir si oui ou non, il est juste et bon de …(la question).

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Reformuler

Le consultant et moi sommes d’accord sur le thème et la question. Je l’écris et demande au consultant d’en faire autant. Etape importante à trois points de vue : 
1. cela valide le « contrat » entre le consultant et moi. Nous savons tous deux ce sur quoi on va travailler dans le tirage;
2. cela garantit qu’il n’y aura (a priori 😉) pas de : oui, mais ce n’était pas ça que je voulais dire … Pas de oui, mais … puisque ous l’avons tous les deux écrits;
3. cela pose les énergies. J’ai souvent constaté une modification du non-verbal du consultant après cette rédaction. Comme un soulagement. 

faut-il poser une question ouverte ou fermée au tarot ?

bonnes pratiques

Au pied du mur !

Question ouverte ou question fermée ? Réponse laconique et péremptoire, pied à l’étrier ? Ou réponse toute en nuances et réflexions plurielles ?

mât et asn

En mode « go for it ! »

L’avantage de la question fermée, c’est que le consultant aura une réponse claire et nette.
Vibration du Mât qui ira immédiatement vers la carte qui suit, afin de poser l’acte (le verbe) du thème.
Vibration de l’Arcane-Sans-Nom qui se débarrassera, quitter la carte vers laquelle il se dirige.
Le consultant sait ce qu’il est juste et bon qu’il fasse maintenant. Enfin, dès qu’il me quittera.😉

Tempérance et Amoureux

En mode normand

Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. L’avantage de la question ouverte, c’est que tous les possibles sont maintenus. Le consultant pourra perser le pour et le contre, car je décoderai le tirage en ouvrant le champ des possibles. En fin de consultation, je veillerai à ce que le consultant reformule mon propos. Je verrai alors ce qu’il aura lui-même sélectionné comme option.

pendu

En mode out of the box

Si je me retrouve avec un spécialiste de la communication, une personne que je connais bien ou à propos de laquelle je sens un certain recul par rapport à sa situation, je n’hésite pas à lui proposer une question en deux mots, un verbe et un substantif, suivi d’un point d’interrogation. Ni ouvert, ni fermé.  C’est plus délicat à négocier pour moi. Mais souvent plus riche à interpréter. D’où la précaution orataire du début de paragraphe.

comment bien poser une question ouverte au tarot ?

C’est du vécu !

Cela fait près de vingt ans que je reçois en consultation.
Il y a des statistiques et certaines choses immuables au fil des ans.

Oui, oui, je sais ce que je veux !

Et en fin de consultation, au moment de le reformulation, j’ai droit à un nerveux : « Oui, mais êtes-vous vraiment sûr que … ». Respect pour le doute. Mais soupir au moment de fermer la porte.

De toute façon, je le savais !

Mais alors, pourquoi être venu ? Je ne l’ai encore jamais dit. Mais combien de fois ne l’ai-je pensé très fort. Ceci étant, si le tarot a vraiment rendu conscient ce que le consultant avait dans son inconscient, je n’ai plus qu’à jouer à 16/Maison. Non ?

Mais ce n’est pas ce que je croyais.

Ou voulait entendre ! Mais ça, cher consultant, je le savais déjà à la façon dont vous avez formulé votre question. Je ne pouvais cependant pas vous le faire remarquer, afin de vous laissez faire votre chemin. 

trucs et astuces

Hommage à Raymond Queneau

Son livre, Exercice de style, a marqué mon adolescence et j’avoue m’amuser à le faire pratiquer aux apprentis tarologues que je forme. Décliné en mode : j’apprends à prendre conscience du poids des mots (maux ?) dans la formulation des questions, voici quelques réflexions pour vos prochaines consultations.

accepter de poser la vraie question au tarot

fermé

Cap’ ou pas cap’ ?

Est-il bon pour moi de quitter Jhonny ?
Merveilleuse formulation. Mais, chère madame, si le tarot (c’est-à-dire votre inconscient) vous dit « oui », qu’allez-vous faire ?

accepter de recevoir une réponse du tarot peut ressembler à une île déserte

temps perdu

Fausse question.

Est-ce que Jhonny est le bon ?
Saine formulation. Mais, chère madame, si les cartes (le reflet de ce qu’il y a au plus profond de vous) vous disent que non … heu … attendez, voici un cleenex.

que de questions à poser au tarot !

soft

On frôle le faux débat.

Est-il pertinent de poursuivre ma relation avec J. ?
Chère madame, si le tirage vous indique que oui, il est juste de poursuivre … aurez-vous vraiment votre réponse, compte-tenu des mots de la question ? 😈

comment formuler une vraie question au tarot ?

ouvert

ma préférée

Que faire avec Jhonny ?
Je vous l’avoue. C’est le genre de question que je préfère traiter. Court, ouvert. Sain et sans sous-entendu. Orienté action et prise en mains de soi.

comment poser une vraie et non une bonne question au tarot ?

ouvert

ma hantise

Que faire si Jhonny revient ?
Le « si » : aaarrgh ! Venir au tarot avec si, histoire de pouvoir mettre Paris en bouteille et surtout, ne rien faire. Car le tarot, c’est vous. C’est pas si.

quelle est la meilleure façon de poser une question au tarot ?

ouvert

le tarot dans ce qu’il a de mieux

Pourquoi ai-je si difficile avec Jhonny ?
Orienté compréhension de son passé (et celui du clan). Pour comprendre son présent. Afin de préparer son futur. Trop top ! 

Mme Duchmol à l’assaut de petit Vincent

Comment osez-vous répondre à une question fermée ?

Je ne réponds jamais. Par contre, le tarot, lui, répond. Et le tarot, c’est le consultant. Pas moi. De plus, à l’étape de reformulation (voir infographie idoine), c’est bien le consultant qui parle. Pas moi.

Et si le tarot ne répond pas ?

Le tarot répond toujours. Toujours. Même qu’il n’a pas de réponse à apporter. Ne pas avoir de réponse (6/, 10/, 18/ en final, par exemple) est déjà une réponse en soi. 

Une question fermée peut-elle cacher une question ouverte ?

Un arbre peut-il cacher une forêt ? Pourquoi poser une question fermée si on souhaite une réponse ouverte ? La balle est dans le camp du consultant. Pas le mien. Moi, je ne seras que de décodeur. C’est le consultant qui choisit la chaîne. 😃

 

 

Cet article est inspiré par le livre : Les tirages du tarot,

294 pages, 2010

le tirages du tarot, un livre de Vincent Beckers