Sun dance et tarot.
Transe chamansique et tarot. Ah, ben vl’à aut’ chose maintenant !
Qu’est-ce que c’est que ce truc-là, ce sun dance ? Une nouvelle marque de jus d’orange ?
Au risque de vous surprendre quelque peu, au sortir du Diable antrophomorphe, nous allons poursuivre avec les voyages chamaniques. De quoi mettre dieu à rude épreuve. Et perturber quelque peu votre appréhension de sa maison. Clin d’oeil entendu.
Quête de vision.
La danse du Soleil.
Derrière ce nom sympathique qui sous-entend un agréable moment, se cache à la fois un moment initiatique essentiel des sociétés indiennes, mais aussi une véritable torture, librement consentie par les impétrants.
Si je vous propose l’autre terme pour signifier ce rituel, vous comprendrez déjà un peu mieux : la quête de Vision.
Celle-ci doit permettre au candidat à l’initiation d’accéder à Wakan Tanka, le Grand Esprit. Et de recevoir de lui, sa mission, sa place dans la tribu et le clan. Sa raison d’être.
Ce que des milliers de gens essaient de trouver aujourd’hui dans des séminaires de développement personnel. Clin d’œil entendu.
Et à propos d’œil, jetez-en un sur la photo ci-à-côté. Immergez-vous-y. Visualisez-vous dans la peau – c’est le cas de le dire ! – du candidat à l’initiation.
Déroulement de la Quête.
L’homme médecine, l’homme saint qui dirige la cérémonie, va percer chaque danseur à l’aide de griffe d’aigle. Il percera leur chair et y passera un bout de bois de cerisier. Il attachera ensuite le danseur aux lanières qui descendent du mat et donnera un sifflet en os d’aigle au danseur. Alors, celui-ci soutenu par la foule dansera face au soleil, en sifflant dans son sifflet en os d’aigle, en dépassant la douleur, en priant pour son peuple et pour l’humanité tout entière. Il priera pour la Terre-Mère, pour le Père Ciel, pour les pierres, les arbres, les nuages, les insectes, les reptiles, les plantes, les animaux. Pour la vie. Enfin, il demandera, pour lui, la Vision. Non pas celle qu’il souhaite ou subodore. Mais celle que Wakan Tanka, le Grand Esprit, daignera lui accorder.
S’il le juge juste et bon. A ce moment-là.
Le danseur martèlera le sol au son des cris et du tambour jusqu’à ce que ses chairs se déchirent et le libèrent de ses liens. Généralement, il s’évanouit sous la douleur et le choc.
C’est alors que se produit la Vision.
Dans le cadre du tarot, j’aurais tendance à assimiler la danse à du 15,5, moment où on arrache les diablotins au noir dans lequel ils étaient enracinés. Douleur.
Quant à 16/Maison, il s’agit de cet extraordinaire et indéfinissable moment de contact avec EPLH.
Avec Wakan Tanka, disent les indiens.
Une formidable suite de bandes dessinées raconte la vie d’un chaman. Par Derib, aux éditions du Lombard.
Je vous la recommande chaudement.
- Celui qui est né deux fois
- Pluie-d’Orage
- La danse du soleil
- L’arbre de vie.
La BD est accompagnée d’un écrit de qualité, vulgarisant la vie des tribus indiennes.
16/maison, ce moment où le Cherchant trouve sa mission et reçoit la Vision. Je me situe à des années-lumières de la carte de tarot qui évoque la tour de Babel.
► Primo, parce que la tour est de couleur chair. Et qu’elle représente votre corps.
► Secundo, parce que l’ego se fait tout petit, tout petit, une fois que le plumeau de EPLH vous pénètre, jusqu’au plus profond de votre coeur, en ayant balayé votre mental au passage.
► Tertio, parce que la passage du Diable à l’Etoile ne peut s’effectuer sans avoir réalisé un réel et profond travail sur soi.
► Quatro, parce qu’il s’agit d’une expérience intime et forte qui …
Oh, et puis zut ! A vous de voir ce qui vous parle. Car le tarot, c’est vous, en fin de compte !
La suite de cet article … tout bientôt ! Abonnez-vous à la news pour en connaître la date de parution.
