Ni un titre de roman prometteur, ni une allusion sur la portée de la symbolique du chariot dans l’art roman.
Juste un petit complément aux articles de la symbolique de la carte du Chariot.
Le Chariot roman.
Le Chariot dans la symbolique romane. Déjà !
Le Chariot, tel que le déchirement intérieur de l’homme qui (se) cherche.
Thème immémorial. Déjà utilisé sur les chapiteaux des églises médiévales.
De façon général, le cheval est très présent dans la symbolique. Il nous questionne donc sur la double notion de succès. Sur la double nature de l’homme. Sur la façon dont il gère ses pulsions. (voir développement dans la partie psychologique du site).
Le succès matériel dont il se targue dans la partie supérieur de l’arcane est-il le vrai succès à chercher ? Est-il le fruit d’un déchirement intérieur ? Est-il le fruit de manipulations diverses ?
Quand à la voie à suivre, quelle est-elle ? Entre 6/Amoureux et 8/Justice, quel chemin prendre ?
Au XIIe. siècle déjà, ce questionnement était proposé aux chrétiens qui pérégrinaient dans les églises.
Vertige.
C’est là que commence votre travail.
« On dit d’un homme qui hésite au moment de faire un choix aux conséquences durables qu’il est partagé. Il arrive même que l’on dise de cet homme, en employant une expression imagée, qu’il est déchiré. C’est ce qui se produit dans ce chapiteau d’Arlanc (voir illustration cliquable ci-dessus). La bête symbolique possède deux têtes, et l’on pense à l’autre expression « tirer à hue et à dia », c’est-à-dire en sens contraires. (…) L’imagier représente une bête unique à deux têtes qui, dans un l’effort que fait chaque partie d’elle-même pour fuir l’autre, tend à se déchirer en deux.«
Anne et Robert Blanc, Les symboles de l’art roman, p.150. Voir bibliographie
La suite de l’article arrive tout bientôt.
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