Comprendre la composition d’une carte du tarot est fondamental pour appréhender l’ensemble du mandala. Attardons-nous au socle fondamental : haut-bas, gauche-droite.
Haut-bas, gauche-droite : la base !
Comprendre une carte de tarot : le squelette
Prenez une latte et un crayon.
Découpez une carte de tarot, verticalement et horizontalement par le milieu.
► Méditez.
En voilà une activité qui peut sembler digne de l’école maternelle.
Méditez et voyez.
Qu’est-ce que vous trouvez comme élément visuel dans chaque quadrant ainsi créé ?
► Listez.
Appliquez ensuite le tamis de l’illustration ci-à-côté.
Pour faire bref et sans surprise, il s’agit d’un code universel, immémorial.
► Classez, inventoriez.
Les arcanes qui regardent vers le passé et le futur.
Celles qui ont un maximum d’objets ou éléments visuels dans le haut ou le bas de la carte.
Etc, etc.
Sans oublier les codes d’appréhension des cartes, sous l’angle symbolique. Voir ici.
Quand j’anime un séminaire, les premières questions fusent alors. Pourquoi l’Empereur, carte hautement masculine – pour ne pas dire macho – est-elle passive, orientée vers la gauche ? Pourquoi le Bateleur, première carte du tarot, est-elle statique, orientée vers le coin inférieur gauche ? Comment appréhende-t-on les cartes où il y a plusieurs personnages qui se regardent ? (6/Amoureux, 20/Jugement, 19/Soleil, …). Quid aussi des cartes dans lesquelles il n’y a pas d’humain (16/Maison, 18/Lune, 10/Roue, etc) ?
En voilà des questions qu’elles sont bonnes ! Et qui méritent réponse. Abonnez-vous à la newsletter pour être tenu au courant des mises à jour du blog.😉
L’application de ce qui précède est l’élément tout simplement le plus important à appliquer en tirage. En effet, toute question se résume à « que faire ? » (voir cet article).
La question est posée au moment T, c’est-à-dire l’ici et maintenant de la consultation. Les vingt-deux arcanes incarnent les vingt-deux facettes du consultant et autant de pièces du puzzle relatifs à son questionnement. Ce qui sort en tirage est ce qui doit être compris et/ou acté pour solutionner la question.
C.Q.F.D.
La carte qui regarde vers la gauche représente ce qui doit être effectué, alchimisé, conscientisé, compris, avant d’aller à la carte suivante.
Et ce qui regarde vers la droite incarne ce qui doit être mis en route, opérationnalisé, concrétisé pour répondre au questionnement de ce qu’il y a lieu de faire.
Oui, mais quid de …
Ta, tata … Pas trop viiite, pour reprendre une phrase de la 7ème compagnie. D’abord les fondations avant le toit.
M’enfin, il répond jamais totalement aux questions. Il m’énerve !
Comprendre une carte de tarot : le centre
Le centre.
Le centre, c’est le cœur, c’est vital.
Oups ! Voilà une assertion tellement évidente qu’elle en devient problématique une fois appliquée aux cartes du tarot de Marseille.
Méditez (encoooore ?).
Ben oui, encore !
Que trouvez-vous au centre de chaque arcane ? Pourquoi ? Pour quoi ça, là ?
Qu’en concluez-vous ?
Des heures de joie et recherches plurielles !
Le centre. Bis.
Aux tarologues avertis, je propose une autre lecture du centre des cartes, qui peut être bien utile en consultation.
En fonction des mots-clés de la question, y a-t-il une carte dont le centre pourrait être bien utile à investiguer ? Le coeur de la question (souvent non exprimé dans la question) ne s’y trouverait-il pas ?
En fonction de la systémique du tirage, le centre de l’une ou l’autre carte positionnée à un endroit stratégique ne pourrait-elle représenter le noeud, la clé et/ou la genèse du problème soulevé par la question ?
Waouw ! En voilà deux pistes, qu’elle ouvrent le champ des possibles !
Des exemples concrets suivront dans les semaines à venir.
Un zpprondissement de la structure des cartes est déjà visible ici.
note : dans les illustrations ci-à-côté, j’ai poussé le bouchon plus loin, en m’amusant à travailler avec différentes formes géométriques, dont je vous évoquerai le symbolisme plus tard.
Quand tout ce qui est haut n’est pas comme ce qui est en bas.
Bon, d’accord, le ramage ne va pas correspondre au plumage. Avec un titre pareil, vous vous attendriez volontiers à une envolée philosophico-mystique sur le sens caché des arcanes ou la table d’émeraude.
Et je vous arrive avec une bête réflexion de niveau 1, vous signalant simplement que cela vaut la peine d’observer la partie supérieure / inférieure d’une carte pour en comprendre la tonalité énergétique.
Là où i y a un maximum d’éléments visuels dans le haut de la carte, on aura affaire à une tonalité intellectuelle, mentale et/ou spirituelle. Tandis que là où l’action se déroulera dans le bas de la carte, on se trouvera face à une lame plutôt émotionnelle, matérielle, concrète.
Flagrant avec 4/Empereur, qui donne un coup de pied à l’aiglon. Limpide avec 9/Hermite qui est tout à son activité cérébrale et neuronale. Par contre, là où vous devez … méditer – c’est bien, vous avez compris ! – c’est avec des cartes subtiles : chez 12/ tout est à l’envers, en 10/ l’équilibre va être rompu dans quelques secondes, lorsque la roue tournera. En 18/tout est dans tout.
Tiens, ce qui est en haut ne serait-il finalement pas comme ce qui est en bas ?
Il m’énerve, il m’énerve.
En résumé, pour comprendre une carte du tarot :
- analyser ce qui est en haut et en bas;
- observer le regard ;
- repérer la symbolique du centre de la carte.